Présentation de la Némésis du Pluriel
Pouyss :: Archives :: Dépôt :: Royaumes Renaissants
Page 1 sur 1
Présentation de la Némésis du Pluriel
Présentation de la Némésis du Pluriel
1. Principes généraux
Il fut un temps où les hommes vivaient en harmonie avec les panthéons divins. Tous les peuples d'orient et d'occident admiraient le monde qui les entourait en oubliant qu'eux-mêmes l'avaient créé. Médusés par ses multiples splendeurs, ils cherchaient à comprendre comment un tel univers avait pu être créé. Et surtout, ils se demandaient qui avait pu les créer. Alors, ils donnèrent des noms à ce qu'ils voyaient, au feu comme à la terre, l'air, l'eau mais aussi à la foudre, aux arbres, animaux et aux pierres. Et ils dotèrent ces éléments de personnalités diverses, typiquement humaines, emplies de colère et de calme, de passion et de douceur, de tristesse et de joie. Et ils leur inventèrent des histoires, s'inspirant de leur propre vécu, faites de trahisons, d'amour, de drames et de réconfort. C'est ainsi que naquirent les dieux, car tout ce en quoi les hommes croient devient réalité.
Alors commença l'âge d'or de l'humanité. Car les dieux étaient si semblables aux hommes qu'ils vivaient en harmonie avec eux. Certes, il arriva que des hommes offensent des dieux et que des dieux maudissent des hommes. Mais chacun respectait le principe selon lequel le bien fait par les uns entrainait du bien fait en retour par les autres. Et les dieux bénirent les champs et les troupeaux des hommes pour qu'ils puissent nourrir leur famille. Et ceux-ci leur donnèrent des offrandes en retour. C'est à cette époque que les hommes essaimèrent à travers le monde, étendant ses frontières en lui imaginant de nouveaux territoires. Ainsi naquirent Babylone, Memphis, Athènes, Tyr, Carthage ou encore Rome. Et les hommes inventèrent le luth pour bercer les oreilles. Et leurs rois se montrèrent sages et éclairés, tel Hammurabi rédigeant ses lois. Et leurs bibliothèques se remplirent d'immenses savoirs, comme à Alexandrie. Et c'est alors que naquirent les premiers philosophes qui, tel Socrate, tentèrent de mieux comprendre le monde.
A cette époque, les hommes faisaient grand cas du respect dû aux défunts, sachant que ceux-ci restaient toujours auprès d'eux même après leur décès. La mort n'était qu'un passage d'un rôle à un autre dans le même monde. Lorsqu'ils mourraient, les hommes devenaient esprits et veillaient sur les vivants. Ils prodiguaient de sages conseils à ceux qui savaient les écouter et protégeaient ceux qui louaient leur mémoire. Ainsi, les liens familiaux n'étaient pas coupés par la mort, mais au contraire les renforçait. Et les esprits, qui n'avaient plus rien à demander pour eux, car ils n'avaient plus de besoins, intercédaient auprès des dieux en faveur des vivants. Les morts devenaient ainsi des bienfaiteurs des vivants au seul prix du respect qui leur était dû.
Socrate eut Platon pour élève. Et Platon eut Aristote pour élève. Et Aristote eut de nombreux esprits faibles pour disciples. Car Aristote était convaincu qu'il n'existait qu'un dieu, créateur de toutes choses, dominant le monde de son infinie puissance. Et il instilla le doute dans les esprits les plus faibles qu'il rencontra, leur enseignant son étrange vision d'un dieu unique qui ne devait rien à personne. Le pacte entre les dieux et les hommes se rompit peu à peu. Là où auparavant les dieux bénissaient ceux qui leur dédiaient leurs prières, le dieu unique imposa son pouvoir sans concession, ne donnant que selon son bon plaisir et exigeant une totale soumission. Et ses adeptes se firent de plus en plus nombreux, rejetant de plus en plus les divinités anciennes dans les limbes de l'oubli. Enfin arriva Christos, qui paracheva l'oeuvre de destruction de son prédécesseur en instaurant l'Eglise Aristotélicienne, seule détentrice de la parole du dieu tout-puissant.
Et le dieu d'Aristote posa sur sa tête la couronne de roi de l'univers. Et il voulait tout le pouvoir sur les hommes, tant dans la mort que dans la vie. Alors, il se fit juge de l'humanité. Il envoya les esprits des temps anciens sur la lune, les condamnant à une éternité de souffrances pour ne pas s'être soumis à sa totale autorité. Et il envoya ses plus fidèles serviteurs dans le soleil pour les récompenser de leur totale soumission. Et depuis lors, chaque homme qui quitte la vie quitte aussi le monde, afin de rejoindre les astres du ciel, où ils sont désormais jugés par celui qui domine l'univers. La création de l'homme est devenu le maître de son créateur, et celui qui juge la soumission de tous a pris la place des dieux qui jadis donnaient autant qu'ils recevaient.
Mais aujourd'hui vient l'âge du retour. Les maîtres de la Némésis du Pluriel, qui portent le titre de chamanes, se sont donnés pour mission de rappeler aux hommes cet âge d'or de l'humanité, avant que le dieu d'Aristote ne vienne imposer son pouvoir absolu de juger ses propres créateurs. Ce dieu-roi, ils l'appellent l'Ankou, "le tyran suprême", et le pouvoir de juger qu'il s'est arrogé, ils l'appellent "la grande injustice". Ils prient pour le retour des antiques divinités, afin de renouer avec les temps anciens. "Dans leur demeure oubliée", disent-ils, "les divins défunts rêvent et attendent". Mais rien n'est plus important pour eux que de libérer les esprits des défunts de l'éternité de souffrances à laquelle ils ont été injustement condamnés. "N'est pas mort ce qui à jamais dort, et au cour des siècles peut mourir même la mort".
Pouyss- Nombre de messages : 213
Age : 43
Date d'inscription : 27/03/2007
Re: Présentation de la Némésis du Pluriel
2. Mode de vie
Le but des chamanes est de faire renaitre les dieux d'antan par leur foi. Pour ce faire, des prières régulières, nombreuses et sincères sont indispensables. Celles-ci peuvent être de formes très différentes, pouvant aller de la prière silencieuse au pied de son lit aux fêtes exubérantes en l'honneur des dieux. Un chamane peut honorer toutes les divinités sans exception, ou privilégier un panthéon (celte, scandinave, grec, égyptien, mésopotamien...), tous les dieux d'un même thème (ciel, guerre, nature, mer...) ou même un seul dieu. Mais quel que soit son choix, il fait preuve de respect envers toutes les divinités: avoir sa préférence ne veut pas dire mépriser les autres dieux. Renouant avec les antiques traditions, les chamanes réservent toujours une part aux dieux dans tout ce qu'ils consomment. Lorsqu'ils boivent, ils versent avant de boire une rasade de leur boisson au sol, la libation, afin de l'offrir aux dieux. Et ils brulent régulièrement des objets (viande, bijoux, herbes...), les offrandes, tant pour remercier les dieux des bienfaits qu'ils leur font que pour leurs en demander d'autres.
Un millénaire et demi de souffrances dans l'enfer lunaire ont fini par faire des esprits des êtres amers, passifs et, pour ceux qui connurent cette époque, ayant oublié l'époque où ils veillaient avec bienveillance sur les vivants. Par des prières régulières, elles aussi nombreuses et sincères, les chamanes leur redonnent souvenirs et espoir en les investissant de la force de leur conviction. Plus nombreuses sont les prières, plus les esprits se renforcent et plus il y aura de chances de réussir à les faire revenir dans ce monde grâce aux rituels de rappel, les sauvant ainsi du joug du dieu d'Aristote. Celà est particulièrement vrai lorsque les prières sont adressées à un esprit en particulier, avec qui le chamane a des liens familiaux: un de ses ancêtres. Le culte des ancêtres est un des aspects fondamentaux de la foi des chamanes, car c'est le meilleur moyen de sauver les esprits de la grande injustice. Et ne croyez pas que seuls ceux qui sont condamnés à la lune doivent être sauvés: le paradis solaire n'est qu'une prison dorée, où la soumission à l'Ankou est totale. Il n'y a de vrai paradis, de vraie liberté, que sur terre.
Lorsque le chamane a fait preuve de suffisamment de piété envers les dieux et les esprits, il peut tenter de faire revenir un esprit sur terre. Pour ce faire, il entreprend la cérémonie dite du rappel, où il l'invoque selon des rituels très complexes. N'oublions pas que connaître le nom de l'esprit et avoir des liens familiaux avec lui augmentent grandement les chances de réussir le rappel. Mais le pouvoir de l'Ankou est très puissant, et les esprits ne peuvent plus se déplacer librement dans le monde, comme lors de l'âge d'or. Pour éviter qu'il ne le capture à nouveau, le chamane doit donner à l'esprit libéré un lieu d'accueil. La seule exigence est qu'il s'agisse de matière, mais celle-ci peut tout aussi bien être un lieu naturel (une pierre, un arbre) qu'une maison, un objet (que l'on appelle dès lors amulette, gri-gri ou fétiche) ou même le corps d'un être vivant (que l'on qualifie alors de possédé). Le lieu d'accueil est alors appelé l'hôte et l'esprit l'invité. On peut aussi pratiquer ce rituel pour déplacer un esprit invité d'un lieu d'accueil à un autre (par exemple, d'une maison à un être vivant).
Toute cérémonie est composée de trois aspects. Le premier est l'atmosphère: le lieu où est pratiquée la cérémonie, l'heure (il est nécessaire de voir le lieu d'où provient l'esprit, et donc de pratiquer la cérémonie de jour pour un esprit se trouvant dans le soleil ou de nuit pour un esprit se trouvant dans la lune; les éclipses sont des moments particulièrement propices aux rituels), la présence des éléments naturels (terre, feu, eau, air, plantes, animaux... afin de s'assurer que les dieux sont proches pour aider à la réussite du rappel)... Le deuxième est le choeur, composé de plusieurs fidèles aidant par leurs chants, leur musique et leurs danses à ce que la cérémonie se passe pour le mieux. Enfin, le troisième et plus important aspect est le maître de cérémonie, le chamane qui pratique l'invocation, qui porte le titre de Baron Samedi (du nom d'un antique chamane invocateur). C'est lui qui invoque l'esprit. Et pour ce faire, il doit entrer en transe pour qu'il se libère temporairement de sa Moïra et s'ouvre à son Hybris, devenant ainsi le véhicule du rappel de l'esprit. Pour ce faire, il est préférable que le Baron Samedi soit fou, car les fous échappent fortement à la Moïra et sont bien plus ouverts à l'Hybris, ce qui favorise l'état de transe. Heureusement, la pratique des cérémonies favorise la folie, ce qui fait des chamanes les plus expérimentés les candidats idéaux au rôle de Baron Samedi, bien que certains jeunes chamanes aient un grand potentiel dans ce domaine.
Les chamanes sont très superstitieux. Ils sont conscients que les dieux et les esprits peuvent intervenir à n'importe quel moment de leur vie, soit favorablement, soit défavorablement. Peu à peu, lors de l'âge d'or, toute une classification de gestes à faire et à ne pas faire s'est mis en place. Les actes en eux-mêmes n'avaient rien de positifs ou de négatifs, mais les faire témoignaient du respect ou du manque de respect dû aux dieux et aux esprits. Ainsi, passer sous une échelle leur signifiait qu'on ne craignait pas que quelque chose nous tombe sur la tête, remettant ainsi en cause leur pouvoir et les défiant d'en user. A l'inverse, porter une patte de lapin leur montrait qu'on avait foi en leur force et qu'on désirait en bénéficier. Se montrer superstitieux, c'est donc se montrer humble devant les dieux et les esprits, et donc en appeler à leur bienveillance. Mais renier la superstition, c'est les remettre en cause leur force et les défier d'en user contre soi. D'ailleurs, posséder des amulettes est un important vecteur de superstition, car on prend soin d'un esprit qui se montre bienveillant en retour.
Enfin, les chamanes sont adeptes de la divination. Certes, le destin n'est pas écrit à l'avance. Certes, les dieux sont des créations humaines et ne décident donc pas de ce qui arrivera aux hommes. Mais les dieux et les esprits perçoivent les espoirs et craintes de tous les hommes et peuvent savoir avant eux ce qu'ils feront. Alors, lorsqu'un chamane se montre un pieu fidèle, il se peut qu'ils lui confient une part de leur savoir, tant pour le passé que pour le présent ou l'avenir. La divination n'est cependant pas un savoir absolu. Les dieux sont joueurs et s'amusent parfois à tromper les hommes. Les hommes peuvent ne pas comprendre les paroles divines. Et les dieux eux-mêmes peuvent se tromper, tant les hommes sont versatiles et leurs actes difficilement prévisibles. La divination est donc une arme à double tranchant.
Voir aussi le Liber Mortis (plus bas).
Le but des chamanes est de faire renaitre les dieux d'antan par leur foi. Pour ce faire, des prières régulières, nombreuses et sincères sont indispensables. Celles-ci peuvent être de formes très différentes, pouvant aller de la prière silencieuse au pied de son lit aux fêtes exubérantes en l'honneur des dieux. Un chamane peut honorer toutes les divinités sans exception, ou privilégier un panthéon (celte, scandinave, grec, égyptien, mésopotamien...), tous les dieux d'un même thème (ciel, guerre, nature, mer...) ou même un seul dieu. Mais quel que soit son choix, il fait preuve de respect envers toutes les divinités: avoir sa préférence ne veut pas dire mépriser les autres dieux. Renouant avec les antiques traditions, les chamanes réservent toujours une part aux dieux dans tout ce qu'ils consomment. Lorsqu'ils boivent, ils versent avant de boire une rasade de leur boisson au sol, la libation, afin de l'offrir aux dieux. Et ils brulent régulièrement des objets (viande, bijoux, herbes...), les offrandes, tant pour remercier les dieux des bienfaits qu'ils leur font que pour leurs en demander d'autres.
Un millénaire et demi de souffrances dans l'enfer lunaire ont fini par faire des esprits des êtres amers, passifs et, pour ceux qui connurent cette époque, ayant oublié l'époque où ils veillaient avec bienveillance sur les vivants. Par des prières régulières, elles aussi nombreuses et sincères, les chamanes leur redonnent souvenirs et espoir en les investissant de la force de leur conviction. Plus nombreuses sont les prières, plus les esprits se renforcent et plus il y aura de chances de réussir à les faire revenir dans ce monde grâce aux rituels de rappel, les sauvant ainsi du joug du dieu d'Aristote. Celà est particulièrement vrai lorsque les prières sont adressées à un esprit en particulier, avec qui le chamane a des liens familiaux: un de ses ancêtres. Le culte des ancêtres est un des aspects fondamentaux de la foi des chamanes, car c'est le meilleur moyen de sauver les esprits de la grande injustice. Et ne croyez pas que seuls ceux qui sont condamnés à la lune doivent être sauvés: le paradis solaire n'est qu'une prison dorée, où la soumission à l'Ankou est totale. Il n'y a de vrai paradis, de vraie liberté, que sur terre.
Lorsque le chamane a fait preuve de suffisamment de piété envers les dieux et les esprits, il peut tenter de faire revenir un esprit sur terre. Pour ce faire, il entreprend la cérémonie dite du rappel, où il l'invoque selon des rituels très complexes. N'oublions pas que connaître le nom de l'esprit et avoir des liens familiaux avec lui augmentent grandement les chances de réussir le rappel. Mais le pouvoir de l'Ankou est très puissant, et les esprits ne peuvent plus se déplacer librement dans le monde, comme lors de l'âge d'or. Pour éviter qu'il ne le capture à nouveau, le chamane doit donner à l'esprit libéré un lieu d'accueil. La seule exigence est qu'il s'agisse de matière, mais celle-ci peut tout aussi bien être un lieu naturel (une pierre, un arbre) qu'une maison, un objet (que l'on appelle dès lors amulette, gri-gri ou fétiche) ou même le corps d'un être vivant (que l'on qualifie alors de possédé). Le lieu d'accueil est alors appelé l'hôte et l'esprit l'invité. On peut aussi pratiquer ce rituel pour déplacer un esprit invité d'un lieu d'accueil à un autre (par exemple, d'une maison à un être vivant).
Toute cérémonie est composée de trois aspects. Le premier est l'atmosphère: le lieu où est pratiquée la cérémonie, l'heure (il est nécessaire de voir le lieu d'où provient l'esprit, et donc de pratiquer la cérémonie de jour pour un esprit se trouvant dans le soleil ou de nuit pour un esprit se trouvant dans la lune; les éclipses sont des moments particulièrement propices aux rituels), la présence des éléments naturels (terre, feu, eau, air, plantes, animaux... afin de s'assurer que les dieux sont proches pour aider à la réussite du rappel)... Le deuxième est le choeur, composé de plusieurs fidèles aidant par leurs chants, leur musique et leurs danses à ce que la cérémonie se passe pour le mieux. Enfin, le troisième et plus important aspect est le maître de cérémonie, le chamane qui pratique l'invocation, qui porte le titre de Baron Samedi (du nom d'un antique chamane invocateur). C'est lui qui invoque l'esprit. Et pour ce faire, il doit entrer en transe pour qu'il se libère temporairement de sa Moïra et s'ouvre à son Hybris, devenant ainsi le véhicule du rappel de l'esprit. Pour ce faire, il est préférable que le Baron Samedi soit fou, car les fous échappent fortement à la Moïra et sont bien plus ouverts à l'Hybris, ce qui favorise l'état de transe. Heureusement, la pratique des cérémonies favorise la folie, ce qui fait des chamanes les plus expérimentés les candidats idéaux au rôle de Baron Samedi, bien que certains jeunes chamanes aient un grand potentiel dans ce domaine.
Les chamanes sont très superstitieux. Ils sont conscients que les dieux et les esprits peuvent intervenir à n'importe quel moment de leur vie, soit favorablement, soit défavorablement. Peu à peu, lors de l'âge d'or, toute une classification de gestes à faire et à ne pas faire s'est mis en place. Les actes en eux-mêmes n'avaient rien de positifs ou de négatifs, mais les faire témoignaient du respect ou du manque de respect dû aux dieux et aux esprits. Ainsi, passer sous une échelle leur signifiait qu'on ne craignait pas que quelque chose nous tombe sur la tête, remettant ainsi en cause leur pouvoir et les défiant d'en user. A l'inverse, porter une patte de lapin leur montrait qu'on avait foi en leur force et qu'on désirait en bénéficier. Se montrer superstitieux, c'est donc se montrer humble devant les dieux et les esprits, et donc en appeler à leur bienveillance. Mais renier la superstition, c'est les remettre en cause leur force et les défier d'en user contre soi. D'ailleurs, posséder des amulettes est un important vecteur de superstition, car on prend soin d'un esprit qui se montre bienveillant en retour.
Enfin, les chamanes sont adeptes de la divination. Certes, le destin n'est pas écrit à l'avance. Certes, les dieux sont des créations humaines et ne décident donc pas de ce qui arrivera aux hommes. Mais les dieux et les esprits perçoivent les espoirs et craintes de tous les hommes et peuvent savoir avant eux ce qu'ils feront. Alors, lorsqu'un chamane se montre un pieu fidèle, il se peut qu'ils lui confient une part de leur savoir, tant pour le passé que pour le présent ou l'avenir. La divination n'est cependant pas un savoir absolu. Les dieux sont joueurs et s'amusent parfois à tromper les hommes. Les hommes peuvent ne pas comprendre les paroles divines. Et les dieux eux-mêmes peuvent se tromper, tant les hommes sont versatiles et leurs actes difficilement prévisibles. La divination est donc une arme à double tranchant.
Voir aussi le Liber Mortis (plus bas).
Pouyss- Nombre de messages : 213
Age : 43
Date d'inscription : 27/03/2007
Re: Présentation de la Némésis du Pluriel
3. Les Moïras
[url=]Moïra du Fort[/url]:
Les chamanes ayant choisi la Moïra du Fort sont appelés chamanes forts, forts chamanes ou forts du pluriel. Ils consacrent leur vie à se perfectionner dans l'art du combat. Ce faisant, il donnent une place toute particulière dans leurs prières aux divinités de la guerre, mais aussi à celles de l'artisanat, car un bon équipement est la plus grande assurance de survie. Car ils risquent souvent leur vie, ce qui fait d'eux les plus superstitieux des chamanes. De par leur mode de vie solitaire, ils consacrent du temps à la divination pour tenter d'apprendre le savoir martial des esprits guerriers. Certains mêmes se livrent au rituel de la possession et deviennent l'hôte de l'un d'eux pour devenir un berserker, terrible combattant assoiffé de violence et insensible à la douleur lorsque l'esprit prend l'ascendant.
[url=]Moïra du Fervent[/url]:
Organisent les cérémonies et les grandes fêtes en l'honneur des dieux.
[url=]Moïra du Sage[/url]:
Spécialistes de la divination.
[url=]Moïra de l'Honnête[/url]:
[url=]Moïra de l'Humble[/url]:
[url=]Moïra du Fort[/url]:
Les chamanes ayant choisi la Moïra du Fort sont appelés chamanes forts, forts chamanes ou forts du pluriel. Ils consacrent leur vie à se perfectionner dans l'art du combat. Ce faisant, il donnent une place toute particulière dans leurs prières aux divinités de la guerre, mais aussi à celles de l'artisanat, car un bon équipement est la plus grande assurance de survie. Car ils risquent souvent leur vie, ce qui fait d'eux les plus superstitieux des chamanes. De par leur mode de vie solitaire, ils consacrent du temps à la divination pour tenter d'apprendre le savoir martial des esprits guerriers. Certains mêmes se livrent au rituel de la possession et deviennent l'hôte de l'un d'eux pour devenir un berserker, terrible combattant assoiffé de violence et insensible à la douleur lorsque l'esprit prend l'ascendant.
[url=]Moïra du Fervent[/url]:
Organisent les cérémonies et les grandes fêtes en l'honneur des dieux.
[url=]Moïra du Sage[/url]:
Spécialistes de la divination.
[url=]Moïra de l'Honnête[/url]:
[url=]Moïra de l'Humble[/url]:
Pouyss- Nombre de messages : 213
Age : 43
Date d'inscription : 27/03/2007
Re: Présentation de la Némésis du Pluriel
Bonus: inspirations
Voici quelques liens wikipedia vers la plupart de mes inspirations. Certaines n'ont pas ou peu de liens avec la Némésis du Pluriel mais permettent d'en replacer le contenu dans une réflexion plus générale.
A. Panthéons
Mythologie
Mythologie celtique
Mythologie égyptienne
Mythologie germanique
Mythologie grecque
Mythologie mésopotamienne
Mythologie nordique
Mythologie romaine
Mythologie hindoue
Mythologie chinoise
B. Religion
Culte des ancêtres
Rites funéraires
Animisme
Chamanisme
Druidisme
Polythéisme
Monolâtrie
Hénothéisme
Monothéisme
Panthéisme
C. Fantastique
Fantastique
Horreur
Edgar Allan Poe
Lovecraft
Cthulhu
Vaudou
Personnalité multiple (possession)
Fantôme
Hantise
Récit de Pline le Jeune
Voici quelques liens wikipedia vers la plupart de mes inspirations. Certaines n'ont pas ou peu de liens avec la Némésis du Pluriel mais permettent d'en replacer le contenu dans une réflexion plus générale.
A. Panthéons
Mythologie
Mythologie celtique
Mythologie égyptienne
Mythologie germanique
Mythologie grecque
Mythologie mésopotamienne
Mythologie nordique
Mythologie romaine
Mythologie hindoue
Mythologie chinoise
B. Religion
Culte des ancêtres
Rites funéraires
Animisme
Chamanisme
Druidisme
Polythéisme
Monolâtrie
Hénothéisme
Monothéisme
Panthéisme
C. Fantastique
Fantastique
Horreur
Edgar Allan Poe
Lovecraft
Cthulhu
Vaudou
Personnalité multiple (possession)
Fantôme
Hantise
Récit de Pline le Jeune
Pouyss- Nombre de messages : 213
Age : 43
Date d'inscription : 27/03/2007
Re: Présentation de la Némésis du Pluriel
Le Liber Mortis
Cet ouvrage n'a rien de commun avec ceux que vous avez connu jusqu'ici, pour la simple et bonne raison qu'il n'est pas terminé et ne le sera jamais. Il est en constante évolution, car il est destiné à recevoir les ajouts de tous les chamanes qui souhaitent y contribuer. Chacun de vous est donc libre d'y apporter la contribution qu'il désire. Les chamanes sont des chercheurs, s'efforçant sans cesse d'améliorer chacun de leurs rituels pour plus d'efficacité. Chacun de vous est donc encouragé à trouver de nouvelles manières de prier, de pratiquer la divination, de nouvelles superstitions, et surtout de nouvelles formes des cérémonies. Il vous suffit pour celà de pratiquer les rituels en question, puis de venir en faire ici le compte-rendu. Pour plus de clarté, je vous recommande de suivre la signalétique suivante:
- s'il s'agit de prières, commencez votre compte-rendu par la précision suivante: [Prière] (donc, le mot entre crochets et en gras). Expliquez bien combien il y a eu de participants (une prière solitaire ou une fête gigantesque en l'honneur des dieux?), quelles ont été les paroles dites, les gestes faits, la mise en place (simplement à genoux au pied du lit ou la construction de chars fleuris?), les offrandes (juste une libation ou tout un troupeau de bovins?), l'ambiance (plutôt feutrée ou très festive?)...
- s'il s'agit de divination, commencez votre compte-rendu par la précision [Divination]. N'hésitez pas à innover dans tout les aspects de ces rituels: ambiance, matériel utilisé, gestuelle, paroles, questions posées... et surtout n'oubliez pas de dire quel en a été le résultat.
- s'il s'agit de superstition, commencez votre compte-rendu par la précision [Superstition]. Il peut s'agir d'élément à éviter (passer sous une échelle, le vendredi 13, le chat noir...) ou au contraire à encourager (trèfle à quatre feuilles, pattes de lapin, fer à cheval...). Celà peut être des objets, des actions (renverser du sel, briser un miroir), des paroles ou tout ce que vous voulez. Et essayez d'en donner des explications, ou en tout cas leurs origines (réelles ou inventées).
- et s'il s'agit de cérémonies, commencez votre compte-rendu par la précision [Cérémonie]. Là, il y a beaucoup d'éléments où vous pouvez donner libre cour à votre imagination. Pensez aux trois aspects. Pour l'atmosphère, vous pouvez innover sur le lieu où est pratiquée la cérémonie, l'heure, la présence des éléments naturels... ou autres. Pour le choeur, vous pouvez composer des musiques, des chorégraphies, des chants, proposer de nouveaux instruments... etc. Enfin, pour le Baron Samedi, pensez à tout ce qui pourrait favoriser la transe: imprécations, danses, sacrifices... Vous pouvez même proposer de nouvelles descriptions de transes, car il n'y en a pas deux pareils.
Les meilleures propositions deviendront officielles et seront enseignées aux apprentis. Votre travail enrichira donc toute notre Némésis. Donc, à vos plumes!
Pouyss- Nombre de messages : 213
Age : 43
Date d'inscription : 27/03/2007
Pouyss :: Archives :: Dépôt :: Royaumes Renaissants
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum