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Liants de l'Union Gavarniste

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Message par Pouyss Lun 14 Avr - 19:04

Dark rose Liants de l'Union Gavarniste Dark rose

Small rose 1. L'Aubade

Moi, que l'on nomme "l'ermite" mais qui n'ai plus de nom depuis que j'ai quitté la fourmilière humaine, vous transmet tel que j'ai pu le retranscrire ce poème qui arriva un jour entre mes mains par quelque surprenante coïncidence. Son âge est si grand que je n'ai pu le dater avec précision, mais la langue dans laquelle il est rédigé est celle de l'antique peuple mésopotamien, dont le savoir ne fut jamais égalé.

Mais le plus troublant est que le scribe explique au début de son texte qu'il n'a fait que transcrire par écrit un mythe transmis oralement de générations en générations depuis la nuit des temps. C'est pour celà que je ne me permettrai pas de vous en donner la moindre interprétation, car il semble révéler de si importants secrets sur ce qu'est l'univers qu'un homme seul ne saurait tout en dire. Je vous en laisse donc ce soin.



    La multitude des sons qui sans cesse se cherchent et s'accordent étouffe les silences destinés au soupir.
    Dans une sensible incohérence sonore, les bruits s'entremêlent en une résonance infinie d'échos indécis.
    La cadence soutenue de ces sonorités diverses alimente la mesure de leurs mouvements incessants.
    Et ces notes innombrables vibrent à l'unisson d'une harmonie souveraine qui emplit l'existence.

    Cette symphonie, tant rythmée que mélodieuse, s'affirme tout au long de ses accents toniques.
    Merveilleuse pulsation, à la fois douce et puissante, jamais ses compositions ne se font indolentes.
    Car elle exhale dignement ses airs impérieux qui expriment l'entière vérité de son être.
    On la nomme aubade, dont les harmoniques résonnent aux rythmes qu'elle-même se donne.

    Et son chant mélodieux nous invite inlassablement à un ballet infini qui jamais ne s'achève.
    Certains l'écoutent et se joignent à la ronde, leurs pas se laissant guider par ces rythmes incessants.
    Mais noyés sous les sons innombrables, ils ne peuvent embrasser l'harmonie toute entière.
    Alors leurs mouvements peu à peu se distinguent et chacun d'eux interprète une incomparable danse.

    D'autres les rejoignent ensuite, inspirés par leurs airs multiples, pour chanter et danser ensemble avec eux.
    Des choeurs se forment ainsi, leurs voix entonnant de concert ces majestueuses polyphonies.
    Peu importe que les uns et les autres ne vibrent pas à l'unisson, se fondant en un même diapason.
    Car ces musiques variées se combinent en un firmament sonore nourrissant l'aubade en retour.
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Message par Pouyss Lun 14 Avr - 19:07

Small rose 2. Charte de l’Union Gavarniste

1. L’Union Gavarniste est une confédération de cultes. Elle coordonne l’activité des cultes qui en font partie, appelés Cultes Gavarnistes, pour leur permettre de se défendre face à ceux qui n’en font pas partie, appelés Cultes Extérieurs. L’Union a une vocation d’aide aux Cultes Gavarnistes et non de domination sur eux. De ce fait, chaque Culte Gavarniste conserve sa totale autonomie vis-à-vis de l’Union et est libre de la quitter quand il le souhaite.

2. Tout Culte Gavarniste est libre de décider de sa doctrine, de son organisation, de sa hiérarchie, de sa discipline interne et plus généralement de tout ce qui le concerne, lui et lui seul. Les décisions prises au sein de l’Union Gavarniste ne peuvent concerner que la coordination de l’activité des Cultes Gavarnistes et ne doivent en aucun cas être contraires aux libertés susdites.

3. L’unité de l’Union est assurée par trois textes appelés Liants. Tout membre d’un Culte Gavarniste se doit de montrer le plus grand respect envers eux. Le premier Liant est l’Aubade, antique texte retrouvé par l’Ermite, que chaque Culte se doit d’interpréter à la lumière de sa propre doctrine. Le second est la présente Charte, régissant toute la vie de l’Union et que tout membre d’un Culte Gavarniste se doit d’appliquer consciencieusement. Le troisième est la biographie de l’Ermite, fondateur de l’Union, que chaque membre d’un Culte Gavarniste se doit de connaître car elle conte les origines de l’Union.

4. Dans chaque duché ou comté où habitent des membres de Cultes Gavarnistes, lesdits membres peuvent élire un Consul parmi eux. Seuls les membres de Cultes Gavarnistes habitant dans le duché ou le comté peuvent voter et se porter candidats. Le vote se fait à l’unanimité des voix exprimées. Chaque Consul a pour rôle la coordination des activités des Cultes Gavarnistes de son duché ou comté et les relations avec les dirigeants laïcs dudit duché ou comté.

5. Tous les Consuls se réunissent au sein de l’Ermitage. Là, ils décident collectivement de la politique générale de l’Union. Toutes leurs décisions doivent être prises à l’unanimité des votes exprimés. Les Consuls élisent parmi eux un porte-parole, appelé l’Anachorète, qui n’a aucun pouvoir supérieur aux autres Consuls mais est chargé d’assurer la communication avec l’ensemble de l’Union et les autres institutions.

6. L’Ermitage a en particulier trois rôles majeurs. Le premier est d’assurer la justice de l’Union, en condamnant les membres de Cultes Gavarnistes qui agiraient à l’encontre des dispositions énoncées dans la présente Charte. Le second est de mettre en place les alliances avec les Cultes Extérieurs. Le troisième est décider de l’intégration ou de l’exclusion d’un Culte au sein de l’Union.

7. Les membres des Cultes Gavarnistes débattent des différentes activités de l’Union dans les Assemblées, lieux de dialogue ouverts à tous. Chaque Assemblée est consacrée à une thématique précise. L’Ermitage doit tenir compte des débats au sein des Assemblées dans leurs décisions.

8. L’Ermitage peut élire des Délégués pour remplir des missions précises. Ces élections se font à l’unanimité des suffrages exprimés. Chaque Délégué se voit confier un objectif à atteindre. Des pouvoirs peuvent lui être confiés si l’Ermitage juge qu’ils sont nécessaires à l’accomplissement de sa mission et si celà ne contredit pas les dispositions de la présente Charte. Une fois la mission finie, le Délégué perd automatiquement ce titre et les pouvoirs qui lui ont été attribués.

9. Des membres de Cultes Gavarnistes habitants dans la même ville peuvent se réunir en une abbaye. Ils partagent une vie commune basée sur la spiritualité, la charité et l’entraide. Ils élisent parmi eux, à l’unanimité, un abbé, qui n’a aucun pouvoir supérieur aux autres moines mais est chargé d’assurer la communication avec le maire de la ville et avec le Consul du duché ou comté où se trouve l’abbaye. Toutes les décisions de l’abbaye sont prises par la communauté des moines, à l’unanimité des suffrages exprimés.
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Message par Pouyss Lun 14 Avr - 19:07

Small rose 3. L’Ermite

En cet été brûlant, le puissant astre solaire faisait subir son joug sur une ville de Lyon à peine reconnaissable tant elle était écrasée par le poids de la canicule. Les puits étaient à sec, le majestueux Rhône serpentait péniblement tout au fond de son lit boueux, et les rares réserves d’eau se vendaient à prix d’or. La foule harassée se précipitait dans les églises pour pouvoir profiter un peu de la paisible fraîcheur de ces lieux de culte. Et le curé exultait d’avoir autant de paroissiens à qui révéler la parole de celui dont il prétendait connaître la volonté. Il poussait ses ouailles à venir se laver de leurs péchés car, disait-il, la Fin des Temps arrivait pour punir l’humanité de ses errements. Et la foule accourait dans le confessionnal pour vider leur âme de tous les maux dont ils se disaient entachés.

Mais un silence glacial se fit soudain. Un homme était entré. Tous le virent et se turent. Sa simple présence suffisait à imposer un mutisme auquel personne n’osait mettre fin. Il se dressait dans l’encadrement des portes de l’église, droit comme un pal. Sa vaste chevelure argentée ondulait le long de ses larges épaules, encadrant son visage buriné, éclairé uniquement par un regard glacial comme un diamant. Sa longue barbe couvrait sa robe rapiécée et délavée jusqu’à une modeste besace de cuir usé. Il baissa son regard vers celle-ci, permettant à certains d’oser reprendre leur souffle. Par des gestes lents et mesurés, il l’ouvrit et en ressortit un petit parchemin. Il en dénoua la ficelle et le déroula.

Et il lu. Les sonorités d’un étrange poème s’en vinrent glisser peu à peu jusqu’aux tréfonds de l’âme de chaque auditeur. Certains laissèrent échapper des sanglots. D’autres, visiblement apaisés, se contèrent de sourire. Mais un petit homme, rouge de fureur, dressa son index en direction du visiteur et l’interrompit avant que tous n’entendent les derniers vers de l’Aubade. Hérétique!, accusa-t-il. Que de mensonges ne déverses-tu pas, profanant ainsi ce lieu sacré!, s’exclama-t-il. Il n’est point d’autre vérité que celle de Dieu, transmise aux hommes par les prophètes Aristote et Christos, et dont l’Eglise Aristotélicienne est seule détentrice. Toute parole autre n’est qu’affront à la face de Celui qui nous créa jadis. Comment ose-tu te présenter ici et y cracher ton funeste venin?, demanda-t-il.

Alors, l’homme leva les yeux vers le prêtre et parla d’un ton empreint de calme et de sagesse. Tu dis qu’il n’y a qu’une vérité, et c’est peut-être le cas, commença-t-il. Tu dis que ta foi est la seule véritable, et c’est possible. Tu dis qu’il existe une damnation et que seule ton Eglise peut nous en sauver et je n’ai rien non plus à y redire. L’inconnu marqua une pause, permettant au curé de laisser exploser sa fierté d’avoir remporté si facilement un débat qui semblait à priori difficile. Voyez, exulta-t-il, comme la vérité divine l’emporte sur le mensonge des hérétiques et des impénitents. Voyez comme la vérité pleine et entière, dans toute sa splendeur divine, brille tel le paradis solaire pour nous illuminer tous. Voyez...

J’ai dit que c’était possible, mais pas que tu avais forcément raison, interrompit le visiteur. Le clerc se retourna alors, blême, sa jubilation brisée alors qu’elle atteignait son paroxysme. Il est tout autant possible que tu te trompes, renchérit l’homme. Il se peut qu’il n’y ait pas qu’une vérité, voire pas de vérité du tout, ou qu’il y en ait une mais pas la tienne. Il se peut qu’il n’y ait pas de damnation dont nous sauver, ou que ta foi nous y plonge. Il se peut donc que toi et ton Eglise ayez tort. Alors, toi et les tiens, laissez les vérités s’exprimer, toutes les vérités, car, ne sachant laquelle est juste, ou même si l’une d’elles l’est, en imposer une au détriment des autres nous fait courir un grave danger. Vous seriez seuls responsables si jamais votre foi venait à condamner l’humanité toute entière.

Sa mise en garde exprimée, l’homme se retourna et partit à travers champs et forêts, porter la parole de l’Aubade aux peuples vivants sous le joug Aristotélicien. Parfois, il fut reçu par des jets de pierres, parfois il fut accueilli à bras ouverts, et parfois l’indifférence fut sa seule hôtesse. Mais il n’abandonnait pas sa route et poursuivait sa mission contre vents et marées. Et le jour vint où il découvrit une splendide vallée, nichée au coeur des Pyrénées. La main de l’homme ne l’avait pas encore défigurée et son pied ne l’avait pas piétiné. Il décida de s’y établir, d’y vivre en ermite, jusqu’au jour où il pourrait donner corps à son rêve d’une grande union des culte: l’Union Gavarniste.
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Message par Pouyss Lun 14 Avr - 19:08

Small rose Bonus: interprétation hybriste de l'Aubade

L'analyse hybriste de l'Aubade tourne autour d'une idée simple: l'Aubade est l'Hybris. Ce texte est donc considéré comme une description métaphorique du fonctionnement de cette toute-puissance humaine. Il aborde aussi, avec subtilité, les difficultés posées à l'homme devant la Moïra et l'espoir qu'apporte la recherche de sa Némésis. La description ne se restreint donc pas au fonctionnement de l'univers, mais constitue un guide pour ceux qui cherchent à reprendre leur rôle d'architecte de l'univers.

1. Pourquoi considérer que l'Aubade est une métaphore de l'Hybris?

"L'Hybris est le principe selon lequel la conviction humaine modèle l'univers", comme l'a si justement expliqué l'Ermite dans le texte des Trois Principes. Celà signifie que l'univers est tel que nous imaginons qu'il est, que les arbres existent uniquement parce que nous sommes convaincus de son existence. L'Hybris est donc la force qui modèle l'univers. Et pour démontrer qu’il s’agit bien de l’Aubade, il faut voir dans le texte ce qui montre la toute-puissance de l'Aubade. Au vers 4 de la strophe 1, l'Aubade est décrite comme une "harmonie souveraine qui emplit l'existence.". S’il n’est rien qui gouverne l’Aubade (ce que signifie "souveraine") et qu'elle se trouve partout (elle "emplit l'existence"), c'est donc qu'elle est toute-puissante.

2. Mais celà suffit-il à prouver cette assimilation?

Non, car une force toute-puissante aurait pu être d'origine non-humaine, comme par exemple une divinité dans de nombreuses religions. Pour démontrer que l'Aubade est l'Hybris, il faut donc montrer en quoi l'Aubade est de source humaine. C'est le point le plus complexe de cette démonstration. Lorsque nous lisons le texte, nous ne trouvons que les hommes qui nourrissent l'Aubade. Nul dieu, nulle autre puissance, ne la nourrit. On pourrait alors supposer qu'elle vit par elle-même, qu'elle n'a pas besoin d'être nourrie pour exister. Mais alors, comment expliquer qu’elle incite les hommes à le faire? Car c'est ce que dit le vers 1 de la strophe 3: "Et son chant mélodieux nous invite inlassablement à un ballet infini qui jamais ne s'achève.". Si donc elle a besoin d'être nourrie et qu'il n'existe que les hommes pour celà, c'est que l'Aubade est forcément de source humaine. L'Aubade est donc une métaphore de l'Hybris.

3. Pourtant, le texte ne présente-t-il pas l'Aubade comme nourrissant les chants humains?

Si, et c'est ce que montre le vers 1 de la strophe 3: "Et son chant mélodieux nous invite inlassablement à un ballet infini qui jamais ne s'achève.". Mais les chants humains nourrissent eux aussi l'Aubade: "Car ces musiques variées se combinent en un firmament sonore nourrissant l'aubade en retour." (vers 4, strophe 4). Il faut donc considérer le texte comme un simple cycle parmi une infinité d'autres: l'homme nourrit l'Aubade, qui nourrit l'homme, qui nourrit l'Aubade, qui nourrit l'homme... et ainsi de suite. Et cette succession de cycles ne connait pas de fin, comme le montre le vers 3 de la strophe 1: "La cadence soutenue de ces sonorités diverses alimente la mesure de leurs mouvements incessants.". L'Aubade est "nourrie" par les hommes au sens où elle n'est une création humaine. Et elle "nourrit" les hommes au sens où elle donne forme à l'univers dans lequel vivent les hommes. Les hommes se "nourrissent" donc eux-mêmes de leurs propres convictions: ils modèlent l'univers dans lequel ils vivent.

4. Tous les hommes nourrissent-ils l'Aubade?

Oui, absolument tous. Ce processus est inconscient et involontaire. Nous avons tous des convictions, une manière de concevoir l'univers. Et l'Aubade prend la forme de toutes ces convictions. Mais les hommes ont forgé leurs convictions par l'apprentissage: ils ont grandit en voyant des arbres et sont donc convaincus de leur existence. C'est la Moïra, qui est "le principe selon lequel la stabilité de l’univers est due au fait que l'homme reproduit ce qu'il connait", comme l'a expliqué l'Ermite. C'est pour celà que le texte commence par l'Aubade et se poursuit à son appel aux hommes: les deux premières strophes sont une description de la Moïra, de la manière dont la forme que nous avons donné à l'univers se maintient car nous le reproduisons sans cesse. C'est pour celà que le vers 1 de la strophe 3 qualifie l'interaction entre l'Aubade et les hommes de "ballet infini qui jamais ne s'achève", preuve d'un mouvement par cycles (les rondes des danses) qui s'entretient ("qui jamais ne s'achève").

5. Alors, n'est-il pas possible de changer la mélodie?

Si, c'est tout à fait possible. Celà ne marquerait pas la fin de l'Aubade mais lui ferait prendre une forme différente. D'ailleurs, elle change sans cesse, certes dans de très petites mesures, mais qui donnent une mélodie fondamentalement différente au fur et à mesure que le temps passe. C'est le rôle que jouent ceux qui "écoutent et se joignent à la ronde" (vers 2 strophe 3): "leurs mouvements peu à peu se distinguent et chacun d'eux interprète une incomparable danse" (vers 4 strophe 3). Les convictions des hommes évoluent et font évoluer le monde. La plupart le font inconsciemment, mais certains prennent conscience de l'Hybris et cherchent à la manier en dépassant la Moïra. C'est ce que l'on appelle la Némésis: "le principe selon lequel l'homme peut vaincre la Moïra pour donner libre cour à l'Hybris", comme l'a décrit l'Ermite. Chacun de nous peut donc contrôler ce processus naturel pour produire un monde meilleur. Ils partagent leur savoir et leurs rêves avec d'autres. "Des choeurs se forment ainsi, leurs voix entonnant de concert ces majestueuses polyphonies" (vers 2 strophe 4). Et ensemble, ils peuvent donner vie à leur rêve. "Peu importe que les uns et les autres ne vibrent pas à l'unisson, se fondant en un même diapason" (vers 3 strophe 4), car plus il y aura de personnes qui croiront en leurs rêves, plus le monde sera beau et agréable à vivre.

A nous donc de croire en nos rêves, d'assumer enfin le pouvoir qui est le nôtre, au lieu de continuer à prier pour que l'on s'en charge pour nous. C'est ce sublime message d'espoir, d'émancipation devant notre peur de l'inconnu, que dévoile l'Aubade. En prenant nos responsabilités, nous deviendrons enfin ce que nous sommes censés être, nous nous libèrerons enfin des chaînes que nous nous sommes forgées, nous tiendrons enfin le rôle que nous refusons depuis si longtemps d'assumer: nous serons enfin les architectes de notre propre vie.
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