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Message par Pouyss Mer 11 Avr - 15:30

Le Livre des sentences est l’ouvrage où se trouvent mis à l’écrit les sermons prononcés par l’inquisiteur Bernard Gui lors de la période où il a occupa cette fonction. Vingt et un sermons le composent, de longueurs fortement inégales. Le plus ancien d’entre eux date du 3 mars 1308 et le plus récent du 19 juin 1323, ce qui couvre une période de quinze années. Ici vont être analysés les éléments à l’origine de sa composition et sa structure.

I) Le Livre des sentences

Cet ouvrage est l’aboutissement de longues évolutions, tant collectives qu’individuelles. Celui-ci étant un précieux témoignage de la lutte inquisitoriale contre l’hérésie, il est nécessaire de comprendre comment elle définit cette dernière. Il est aussi l’aboutissement de quinze années de travail, une longévité rare dans l’Inquisition, ce qui rend nécessaire l’étude de son auteur. Enfin, il devient donc nécessaire de voir comment l’auteur lui-même analyse les hérésies qu’il doit combattre.

A) Bernard Gui et l’hérésie

L’Inquisition a pour objectif de lutter contre les hérésies, non seulement pour en limiter l’expansion, mais surtout pour la faire disparaître. Etudier un ouvrage inquisitorial nécessite donc de comprendre comment les inquisiteurs et l’Eglise, qui les chapeaute, définit cet ennemi qu’elle s’efforce de combattre. Le premier travail composant ce mémoire se doit donc de définir ce qu’est l’hérésie.

1) Hérésie et pénitence

La problématique du présent mémoire est: “Quelle logique conduit à l’attribution de peines et de pénitences par Bernard Gui d’après son Livre des sentences?”. Afin de pouvoir y répondre, il est nécessaire de définir les différents termes qui la compose. Tout d’abord, la présente analyse se base sur le Livre des sentences de Bernard Gui. Il est donc nécessaire de définir ce qu’est un livre des sentences. Il s’agit d’un recueil de sermons, dans lesquels sont énoncés diverses sentences. Dans celui de Bernard Gui se trouvent 21 sermons, où apparaissent 940 sentences. Mais qu’est-ce qu’un sermon?

“Le sermon est la forme la plus courante de la prédication. Bien que les termes soient souvent confondus, il se distingue de l’homélie en prenant pour thème un extrait des Ecritures nettement plus court (un verset, voire quelques mots), qu’il commente librement selon le but pastoral poursuivi par le prédicateur. Prêcher au peuple, les dimanches et jours de fête, est une obligation des évêques et des prêtres, comme l’énoncent les conciles depuis l’époque carolingienne.” 17
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Message par Pouyss Mer 11 Avr - 15:31

En comparant cette définition avec la forme des sermons présents dans le Livre des sentences de Bernard Gui, nous pouvons d’abord voir que ceux-ci se déroulent systématiquement le dimanche, ce qui correspond à la définition ci-dessus. Mais ils ne comprennent ni une citation d’un extrait biblique ni son analyse. Cette différence rend-elle cette définition erronée ou un autre aspect l’explique-t-elle? La réponse se trouve dans le Manuel de l’inquisiteur du même Bernard Gui 18. Il qualifie les sermons inquisitoriaux de “sermons généraux”, ce qui en fait une exception à la forme habituelle du sermon. Il décrit (pages 124 à 129) la structure d’un tel sermon général, et ni la citation d’un extrait biblique ni son analyse n’y apparaissent. Ainsi, le sermon général est un sermon à la forme particulière, adaptée aux besoins de l’Inquisition. Mais garde-t-il le but pastoral du sermon? Etant donné que l’objectif du sermon général est d’édicter les sentences prononcées à l’encontre des condamnés par l’Inquisition, nous serions tentés de répondre par la négative. Mais sa structure même 19 a pour objectif implicite de convaincre l’auditoire du bien fondé de l’action inquisitoriale. Ainsi, la question reste posée de savoir si cette volonté de justification de l’activité inquisitoriale s’inscrit dans la notion de prêche.

“En 813, le concile de Tours préconise même de prêché en langue vulgaire. Toutefois, le plupart des sermons conservés jusqu’à la fin du Moyen Âge l’ont été en latin: il est probable que les prédicateurs les préparaient dans cette langue avant de les prononcer en langue vernaculaire.” 20
Bernard Gui décrit par deux fois dans quelle langue doit être prononcée une partie du sermon général:

“5. Enumération sera faite et lecture sera donnée en langue vulgaire des fautes de ceux à qui doivent être imposées des peines arbitraires. (Quinto recitantur et leguntur culpe eorum qui penitentiandi aut sententiandi sunt in vulgari, tali ordine)”21
“7. Les sentences seront proclamées en latin d’abord, puis résumées en langue vulgaire. (Septimo leguntur sententie primo in latino et ultimo exponuntur sub compendio in vulgari)”
Ainsi, les sermons sont prononcés en partie en latin et en partie en langue vernaculaire. Cependant, les sermons retranscrits dans le Livre des sentences sont entièrement en latin et la précision de Bernard Gui n’est donnée que pour ces deux parties. Nous ne pouvons donc pas savoir quelle est l’importance de chacune des deux langues dans l’énoncé oral des sermons généraux. Les 21 sermons généraux composant le Livre des sentences comprennent 940 sentences. Une sentence est la prononciation du jugement rendu contre une personne. Mais cela ne signifie pas que 940 personnes ont été condamnées par Bernard Gui, car son ouvrage comprend 636 condamnés, certains se voyant prononcer à leur encontre jusqu’à 4 sentences. En effet, une même personne peut se voir condamnée, puis voir sa peine commuée en une autre, puis gracié de celle-ci. Ainsi, nous pouvons suivre le parcours de chaque condamné en observant l’évolution des sentences prononcées contre lui 22. Nous pouvons diviser les sentences inquisitoriales entre les sentences de peine et sentences de grâce.

“La peine, conçue comme la sanction d’une infraction, revêt, au cours du Moyen Âge, plusieurs aspects.” 23
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Message par Pouyss Mer 11 Avr - 15:32

L’aspect inquisitorial de la peine prend plusieurs formes: pèlerinages, port de croix simples ou doubles sur les vêtements, prison, appelé “Mur”, qui peut prendre la forme du Mur strict (où les conditions de vie sont particulièrement spartiates), et peine capitale. Mais cette dernière a la particularité de ne pas être prononcées par l’inquisiteur. En effet, celui-ci étant un clerc, il n’a pas le droit de prononcer une sentence de mort. Ainsi, celle-ci est appelée “abandon au bras séculier”, car l’inquisiteur laisse à la justice temporelle le soin de prononcer cette sentence. Si elle ne le fait pas, il peut poursuivre les juges temporels pour complicité d’hérésie. De cette façon, l’inquisiteur condamne de manière implicite le condamné à mort, mais les apparences sont sauves, puisque cette condamnation n’est pas explicite. Mais ce type de condamnation est exceptionnelle, comme nous le verrons plus loin 24, car l’objectif de l’Inquisition n’est pas l’élimination des condamnés, mais leur pénitence. Dominique Poiri définit la pénitence comme “la conversion par le regret des fautes passées” 25. Elle se compose de trois étapes:

“Dans le même temps, les théologiens distinguent trois éléments dans le sacrement de pénitence: la contrition, la confession et la satisfaction. La contrition du coeur est un profond regret des péchés, par amour de Dieu, et plus intense que la simple attrition. Pour Thomas d’Aquin, l’absolution sacramentelle complète la contrition imparfaite du pénitent, qui ne serait sans cela qu’une attrition. Quant à la confession “de bouche”, elle atteste son intention sincère de s’amender et permet au prêtre d’exercer son ministère de médecin des âmes et de conseiller spirituel. Enfin, la satisfaction par les oeuvres permet de réparer, de compenser ou d’expier les suites objectives du péché; elle admet d’ailleurs certaines commutations, à des conditions précises, ce qui favorise le développement des indulgences.” 26
Ces trois éléments se retrouvent dans la pénitence inquisitoriale. L’abjuration de son hérésie par le condamné est la condition sine qua non pour échapper au bras séculier. Mais, pour que cette abjuration soit acceptée, l’inquisiteur doit être convaincu de sa contrition. Des aveux doivent être faits et les anciens complices du condamnés doivent être dénoncés. Lorsque le condamné décide d’abjurer ses fautes lorsqu’il se retrouve face à son bûcher, il lui faut faire preuve d’une totale contrition pour que l’abjuration soit acceptée par l’inquisiteur. De même, les personnes qui sont retombées dans l’hérésie après l’avoir abjurée sont considérées comme relaps et n’ont plus le droit au sacrement de la pénitence, leur contrition étant considérée comme systématiquement feinte. De ce fait, les relaps sont automatiquement condamnés à être abandonnés au bras séculier. La confession “de bouche” est présente dans le Livre des sentences sous la forme d’abjurations publiques. Lorsqu’un condamné décide d’abjurer son hérésie, il le fait lors du sermon. Voici, pour exemple, une partie du serment d’abjuration de Guillaume Garric:

“Moi, Guillaume Garric, de Carcassonne, professeur ès lois, mis en jugement devant vous, inquisiteurs susnommés, j’abjure complètement toute hérésie soulevée contre la foi catholique du Seigneur Jésus-Christ et de la sainte Eglise romaine, toute croyance des hérétiques de n’importe quelle secte condamnée par cette même Eglise romaine, toute faveur, tout accueil, toute défense des hérétiques et toute collaboration avec eux, sous peine de l’application du droit envers les relaps dans l’hérésie abjurée en justice. (Ego, magister Guillelmus Garrici de Carcassona, professor legum, in judicio constitutus coram vobis inquisitoribus prefatis, abjuro penitus omnem heresim extollentem se adversus fidem catholicam Domini Jhesu Christi et sancte Romane ecclesie et omnem credenciam hereticorum cujuscumque secte dampnate per eamdem Romanam ecclesiam, et omnem favorem et receptacionem et participacionem hereticorum, sub pena que de jure debeturrelapsis in heresim in judicio abjuratam.)” 27
Enfin, la “satisfaction par les oeuvres” prend deux formes. La première est présente dans le Livre des vertus. Il s’agit ni plus ni moins des peines prononcées à l’encontre des condamnés. Par l’acceptation de sa peine, il prouve la valeur de sa contrition. Ainsi, ces peines ne sont théoriquement pas limitées dans le temps, un condamné pouvant par exemple passer le reste de sa vie en prison même en ayant abjuré son hérésie. Mais les inquisiteurs se réservent le pouvoir d’annuler ou commuer la peine d’un condamné lorsqu’il juge que celui-ci a fait la preuve de sa contrition, d’où la présence des sentences de grâces. Ainsi, un condamné qui fait ses preuves verra sa peine commuée en une autre moins sévère puis cette dernière annulée par la grâce inquisitoriale. Mais l’inquisiteur se réserve également le pouvoir d’aggraver la peine du prévenu ou de lui en donner une nouvelle si celui-ci ne fait pas preuve de sa contrition. Ainsi, la logique inquisitoriale est avant tout une logique de pénitence.
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Message par Pouyss Mer 11 Avr - 15:32

Mais cette logique de pénitence n’est pas destinée à tous les pécheurs. L’objectif de l’Inquisition est la lutte contre l’hérésie. Le mot “hérésie” vient du nom grec hairesis, formé à partir du verbe haireo, qui signifie “choisir”. Etymologiquement, le mot “hérésie” signifie donc “choix”, “opinion”. L’hérésie peut donc se définir comme une opinion erronée en matière de foi. Mais elle suppose que cette erreur soit consciente et que l’hérétique persiste dans son erreur. L’objectif de l’Inquisition est donc de convaincre, de persuader, d’imposer que l’hérétique abandonne son erreur pour accepter le dogme catholique. La notion d’hérésie est apparue en 325 lorsque de nombreux chrétiens refusèrent les conclusions du concile de Nicée. Elle fut développée notamment par saint Augustin d’Hippone (354-430) qui, dans ses écrits, décrit un total de quatre-vingt hérésies à combattre. Ce travail servit de base aux réflexions médiévales contre les hérésies:

“Guibert de Nogent disposait sans doute du catalogue d’hérésies transmis par saint Augustin et Isidore de Séville, tiré du Panarion d’Epiphane de Salamine (374-376), la “boîte à remèdes” contre les morsures des bêtes venimeuses que sont les hérétiques, quatre-vingt hérésies, comme les concubines du Cantique des Cantiques; à chacune correspond un remède pour que l’unique épouse du Christ, l’Eglise, puisse vaincre les doctrines adverses.” 28
Ainsi, de nombreuses hérésies médiévales sont assimilées, par les clercs qui les combattent, à ces hérésies antiques. Le Catharisme, par exemple, a été perçu comme une résurgence du Manichéisme, hérésie dualiste prêchées par le mésopotamien Manès (216-276). L’Eglise s’efforçait donc de trouver une généalogie de l’erreur. Mais les premières mentions médiévales d’hérésie n’ont lieu qu’au XIe siècle, au début du grand essor de l’Occident. Bien que s’appuyant sur la théologie antique des hérésies, l’Eglise s’en détache partiellement en préférant parler de l’hérésie en général. Le contenu du dogme de chaque hérésie comptait alors moins que le principe même du rejet du dogme catholique, et donc de l’autorité de l’Eglise. Le Nicolaïsme et le Simonisme étaient même considérés comme des hérésies. Ces deux éléments, la recherche de filiation et la notion d’hérésie en général, font qu’au XIe et au XIIe siècle les sources sont peu explicites quant au dogme de chaque hérésie. Ce n’est qu’au concile de Latran III (1179) qu’une hérésie reçoit un nom: “dénommés par les uns Cathares, par d’autres Patarins, Publicains, ou autrement encore” 29. Au XIIIe siècle apparaissent de nouvelles hérésies, qui se démarquent des anciennes par la volonté d’imitation du mode de vie des apôtres, et poussent l’Eglise à ne plus les amalgamer entre elles.

“La première surgit en 1210 à Paris et fit du bruit parce qu’elle amena sur le bûcher des élèves du maître parisien Amaury de Bène, dialecticien, mort quelques années plus tôt, qui répandaient ses idées sur le corps mystique du Christ en prédisant l’avènement tout proche de l’âge de l’Esprit après celui du Fils. Le mouvement fut étouffé, mais le prophétisme, les tendances mystiques, l’intérêt pour la troisième personne de la Trinité, l’influence posthume d’un penseur et l’insertion dans le monde universitaire, le sens de la vulgarisation auprès des laïcs, sont significatifs du nouveau climat religieux et expliquent l’importance que prit Joachim de Flore (mort en 1202) pour l’histoire encore à venir des hérésies: son commentaire révolutionnaire de l’Apocalypse et sa concordance entre l’Ancien et le Nouveau Testament l’amenaient à reporter le millenium dans le futur et prédire l’avènement, en 1260, au milieu des grandes tribulations, du règne de l’Esprit après celui de l’Eglise hiérarchique, apportant ainsi l’espoir en un avenir radieux ici-bas, capable de remuer les foules.” 30
L’Inquisition réplique en 1199, contre l'essor des hérésies, par la décrétale Vergentis in senium, promulguée par le pape Innocent III (1198-1216). Celle-ci définit l’hérésie comme étant un crime de lèse-Majesté Divine. Sous l’ère de la République Romaine, la majesté, ou majestas, désignait seulement la supériorité du populus romanus sur les nombreux peuples qu’il avait conquis et soumis mais, au fur et à mesure qu’évolua le régime, elle finit par signifier bien plus: la grandeur absolue du pouvoir sur lequel reposait toute la structure institutionnelle de l’Empire. Mais, avec la décrétale d’Innocent III, la majesté prend un sens divin: Dieu est la majesté suprême, de par sa toute-puissance.

“Le crime de lèse-majesté n’est plus seulement une atteinte à l’unité de l’imperium, c’est aussi une errance, une aberration qui traduit une volonté déviante, un refus de l’ordre légitime, de l’ordre naturel, une rébellion intériorisée contre une souveraineté: […] celle du sujet chrétien contre la toute-puissance divine (ce qui implique parfois des liens occultes avec le Diable)” 31
Ainsi, tout rejet de tout ou partie du dogme catholique est assimilé à un crime contre la toute-puissance divine. La peine capitale est donc justifiée par la gravité du crime, mais aussi par l’idée sous-jacente de révolte contre l’autorité divine. Dieu est conçut comme un monarque dont les décisions ne peuvent être remises en cause sans causer de graves troubles que ses agents, en l'occurrence les clercs, se doivent de réprimer pour le bien des sujets du roi divin. Seule la confession de son crime, son rejet par l’abjuration et sa réparation par la pénitence peuvent réaffirmer l’autorité du divin monarque. Le travail inquisitorial ne se limite donc pas à ramener les hérétiques dans le giron de l’Eglise, mais s’inscrit dans une optique communautaire, où chaque erreur corrigée doit servir d’exemple aux autres, afin d’éviter qu’elle ne se réitère.

En tant qu’inquisiteur du Toulousain pendant quinze ans (1308-1323) et que rédacteur d’un manuel destiné aux inquisiteurs, Bernard Gui a acquis une place importante dans l’activité inquisitoriale du début du XIVe siècle. Il est donc nécessaire de comprendre comment s’est construite une telle carrière.
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Message par Pouyss Mer 11 Avr - 15:37

17 D. Poirel, “Sermon”, dans C. Gauvard (dir.), Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, 2002, pp. 1328-1329.

18 Bernard Gui, Practica..., (Mollat), op. cit., pp. 122-123.

19 Voir “Les sermons”, page 32.

20 D. Poirel, “Sermon”, op. cit., pp. 1328-1329.

21 Bernard Gui, Practica..., (Mollat), op. cit., pp. 126-127.

22 Voir “Parcours d’individus et de familles”, page 78.

23 C. Gauvard, “Peine”, dans C. Gauvard (dir.), Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, 2002, pp. 1063-1066.

24 Voir “L’Inquisition dans le Livre des sentences”, page 67.

25 D. Poiri, “Pénitence”, dans C. Gauvard (dir.), Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, 2002, pp. 1071-1072.

26 Ibid.

27 Bernard Gui, Liber sententiarum..., op. cit., pp. 1244-1245.

28 M. Zerner, “Hérésies”, dans C. Gauvard (dir.), Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, 2002, pp. 667-671.

29 Ibid., p. 669.

30 Ibid., p. 670.

31 J. Chiffoleau, “Majesté”, dans C. Gauvard (dir.), Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, 2002, pp. 869-870.
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